La FFMC85 a réalisé un test pour comparer transport en commun, voiture, deux-roues motorisé (2RM), vélo sur un trajet identique à une heure de moyenne affluence à La Roche sur Yon, agglomération vendéenne réputée pour être vite engorgée le vendredi soir.

L'objectif de ce test était de prouver que le deux-roues motorisé reste une solution efficace contre les problèmes de congestion des villes , qu'il est une solution crédible en matière de lutte contre la pollution. En effet, il ne reste pas bloqué, ne tourne pas pour chercher un stationnement et il a besoin de beaucoup moins d’’espace qu'une voiture !

Le circuit choisi : la traversée de l’agglomération du nord au sud soit environ 7kms. Les conditions météo étaient favorables, peu de vent, ciel couvert mais pas de pluie et température 9 °C

Sur la ligne de départ à la cafétéria Hyper U des Flâneries à 16h ils étaient 4 bénévoles

A l’arrivée à la cafétéria Leclerc Sud, Didier le 5^ème élément les attendait chronomètre en main, il n’a pas eu longtemps à patienter :

1^er arrivé à 16h16, Pascal au guidon de sa moto

2^ème  à 16h21, François pour l’occasion à vélo

3^ème à 16h24 Mathieu au volant de sa voiture

Les gars ont eu le temps de prendre une boisson à la cafétéria pendant un bon quart d’heure en attendant .....Bernard , 4^ème  et dernier qui pour l’occasion se déplaçait à pied et en bus. 

Sans surprise, prendre son vélo ou son 2RM en ville fait gagner beaucoup de temps et fluidifie la circulation.

De plus le 2 roues motorisé peut lui aussi participer à la transition écologique car il n’émet pas de micro particules (ne fonctionne pas au diesel), il roule moins longtemps (donc émet moins de CO2), il permet de décongestionner le trafic en occupant 4 fois moins de place qu’une auto et il ne détériore pas la chaussée

Sans conteste, il est donc la solution sur les longues distances.

Et pour l'après 11 mai et le dé-confinement ? Au même titre que pour le vélo, circuler en 2RM permettra, à tous ceux qui craignent pour leur sécurité dans l'utilisation des transports en commun, le strict respect des "gestes barrières" et des distances de sécurité.

Quant aux gouttelettes de salive et transpiration tant redoutées en cette période, il n’y en a pas dans le sillage d’un 2RM, quand le motard éternue, postillonne et transpire c’est dans son casque et sous le blouson, plutôt rassurant n’est-ce pas ?